Le loyer moyen national standardisé était de 1 243 € par mois, en hausse d’environ 94 € par rapport au T3 2018, et les loyers ont augmenté de 3,3 % à l’échelle nationale au T3 2019 en glissement trimestriel.

L’indice des loyers, qui est compilé en collaboration avec l’Institut de recherche économique et sociale est le rapport faisant autorité sur le marché locatif. Il est basé sur les loyers réels payés sur 21 236 locations enregistrées auprès de la RTB au cours du trimestre, qui se compose de nouveaux logements dans le secteur locatif, de nouvelles locations et de renouvellements de locations existantes.

 

Le loyer moyen normalisé est désormais de 1 762 € par mois, contre 1 652 € (110 €) au même trimestre de 2018. Cela représente une augmentation annuelle des loyers de 6,6 %. Ce chiffre a diminué par rapport au taux de croissance annuel de 9,6 % enregistré au troisième trimestre 2018 et constitue la plus faible augmentation observée depuis le quatrième trimestre 2017. Sur une base trimestrielle, le loyer moyen standardisé a augmenté de 47 € par mois, soit 2,7 %, par rapport au T2 2019. Des tendances similaires ont été observées où le loyer moyen standardisé était de 1 192 €, soit une hausse de 1,4 % en glissement annuel la plus faible augmentation annuelle observée depuis le T3 2015. Alors que l’accessibilité financière reste toujours un problème, qui représente environ 40% des locations, la baisse du taux de croissance est un signe que le rythme de l’augmentation a diminué et pourrait se stabiliser dans les zones qui ont été des zones de pression locative le plus longtemps.

  

Suite à la saisine de l’Agence du logement et du ministre du logement, de la planification et des collectivités locales, en utilisant l’indice des loyers du T3 2019, a confirmé au ministre que quatre zones électorales locales (LEA), répondent aux critères de désignation. En conséquence, ces LEA seront désignées zones de pression sur les loyers à partir du 18 décembre 2019.

Commentant le dernier rapport sur l’indice des loyers :  » Nous commençons à voir des signes de stabilisation dans des zones clés. Le rythme de la croissance des loyers dans la capitale a atteint son point le plus bas depuis le quatrième trimestre 2017 et la croissance est la plus faible depuis le troisième trimestre 2015. 

 

« Nous nous attendons également à voir une certaine stabilisation dans les prochains rapports trimestriels, en particulier en dehors de la capitale, car cet échantillon reflète les récents changements législatifs qui obligent désormais les propriétaires de logements spécifiques aux étudiants à enregistrer leurs locations auprès de la RTB. À ce jour, nous avons reçu plus de 27 000 enregistrements pour des logements spécifiques aux étudiants.

 

En dehors de la capitale, le loyer moyen standardisé est considérablement moins élevé, s’établissant à 947 € au T3 2019. Le taux de croissance en glissement trimestriel était de 4.6% en dehors de la capitae au T3 2019, tandis que le taux de croissance en glissement annuel a augmenté à 9,2%, son taux le plus élevé depuis le T2 2016.